vendredi 15 avril 2011

Noyez-vous avec aisance!

Dimanche c'est ma journée de test pour être embauchée par la Ville en tant que surveillante-sauveteur nationale. En France, ils appellent ça le maître-nageur.

Enfin quelque chose qui va bien dans ma vie.

jeudi 14 avril 2011

Maman, j'ai faim...

Je suis seule au monde...seule au monde...Je peux pleurer toute seule, parce que je suis seule au monde...Et demain, je ne serais peut-être plus de cet enfer où il n'y a personne pour me faire souffrir, parce que peut-être me noyerais-je dans mes propres larmes qui ruissellent de mes joues verdies par la peine et la solitude...Et papa n'y peut rien, parce que papa pense que je suis une fleur. Et maman? Et bien tout ce qui reste de maman, c'est son pyjamas sale que je ne laverai jamais.

Non, personne ne peut comprendre ce que j'endure, personne. «Ton rire de tous les jours, qu'est-ce que c'est alors? » L'un pourrait se demander. Je ne sais pas. Mais qu'est-ce que cela change? Justement, rien. Parce que de toute façon, je ne sais rien. Je ne vois rien, j'entends rien...Je suis rien. Un rien qui flotte dans le méconnu, pas le néant, parce que si c'était le néant, la vie aurait été belle. En tout cas, je parle pour moi. Pour qui d'autre de toute manière?

Maman, je m'ennuis de toi. Mais pas autant que toi, je sais. Et je me rends compte que je me suis trompée. Je sais quelque chose. Je sais que ton amour pour moi est tellement plus grand que ce que j'ai à t'offrir. Je sais que tu vis pour moi, que je suis ce que tu es, ce que tu seras et tout ce que tu possèdes. Mais je ne suis pas ce que tu souhaites. Non, rien de cela. Pourrais-je te demander une faveur? Laisse-moi. Pars. Amène papa avec toi. Te voir ainsi m'attriste, que tu sois heureuse me rend mal. J'ai mal au coeur, je veux faire sortir tout ce qui m'empêche de mériter ton bonheur.

Papa, je m'excuse pour tout. Merci pour ton omelette d'hier, c'était un délice. J'ai savouré chaque bouchée, une à la fois, enivrée par ta fierté d'être père. D'être mon père. Je ne mérites pas ton omelette, ni ta fierté, ni ton sourire. 

Chaque jour, tu m'attends. Là, debout devant la porte patio, tu regardes dehors, rêvant de ma personne, de ta fleur de lice qui s'est tant épanouïe. Tu as hâtes que je reviennes, que je sois à tes côtés. Ma présence te rassure, car ta fille chérie est rentrée à la maison, elle est bien au chaud, ne risque plus rien, tu te dis: «je suis là, je vais bien m'occuper d'elle, parce que sa maman est partie, la seule personne dans ce monde qui lui apportera le bonheur, c'est moi et moi seul.»


Je ne veux pas rentrer à la maison, mais pour mon père, je rentrerai. Si cela est tout ce dont je puisse faire, alors soit. Je le ferai.

C'est alors qu'enfin je sonne à la porte. C'est papa qui m'ouvre, mais je ne le vois pas. J'entre, et le voilà à la cuisinière, me concoctant avec soin une omelette. Ah! que je suis vilaine. Papa me fait une omelette et moi, je passe ma vie à balayer ses petits soins.

Je ne sais plus comment vivre. Maman, papa, je ne sais plus pourquoi je suis votre enfant. Vous méritez mieux, beaucoup mieux. Surtout à votre âge, l'âge d'or, l'âge qui devrait pouvoir bénéficier des petits soins. Pas le contraire. Pas ce que vous vivez, avec ce que vous avez comme fardeau. Il est trop lourd. Ce n'est pas à cause de l'argent, ce n'est pas toute la bonne nourriture que vous me donnez à la cuiller. Non. C'est votre rêve en tant que bons parents qui semble ne pas pouvoir se réaliser. Pas Maintenant, mais peut-être un jour. Seulement un jour. Oui. ce qui pèse autant, c'est le temps, le temps infini, ou pire, inconnu.

Je vous rend la vie dure, vous vous acharnez à votre travail pour me combler de tout, je n'ai toujours pas l'air de changer pour le meilleur, vous vous archarnez encore, toujours. Dans le fond, le fardeau, c'est moi et moi seule. Il n'y a rien à faire, votre enfer, c'est moi. Et le mien, c'est votre amour sans borne.
Je vis pour vous emmerder sans que vous ne le sachiez, espérant toujours que le résultat va être bon. 


Je suis désolée.

jeudi 7 avril 2011

Pour briser la routine

Physique, math, chimie, bio. Chimie, bio, math, physique. Bio, chimie, physique, math. Math, bio, physique, chimie. Bio, physique, chimie, math. Chimie, math, bio, physique. Physique, bio, chimie, math...Astrophysique?

Hummm...pourquoi pas?

samedi 2 avril 2011

C'est supposé être mon statut FB, mais ça a l'air que c'est trop long

Il se passe quelque chose de pas normal chez moi et j'espère que c'est pas ce que je pense...au fait, c'est quoi que je pense? J'le sais même pas. Non. C'est plutôt que je suis pas certaine si je songe à la bonne affaire. Mais quand on est rendu à brailler d'émouvante devant son écran d'ordi, je pense qu'il serait temps que j'émette une conclusion à tout ça et faire quelque chose...même si je n'y peux rien. C'est ça la pogne...calisse. 


Je suis en...extase.

vendredi 1 avril 2011

Je m'appelle Thérèse

Chers lecteurs, j' imagine que vous trouvez mon blogue assez plate ces temps-ci, mais que voulez-vous, il ne se passe absolument rien dans ma petite vie de cégépienne manquée. Ah que c'est dure la vie quand on    est innocent, voire même ignorant comme moi. Pauvre de moi!

Continuez quand même de suivre mes publications. Faites confiance au potentiel du chilitude de ma vie.   On ne sait jamais, peut-être vais-je finir par me marier et vous raconter du tout au tout très bientôt, ou alors vais-je me petter la gueule demain matin sur le pare-brise de mon prof de physique en traversant la rue, parce que j'aurais regardé pendant trop longtemps un rhinocéros fuchsia  qui aurait brouté des algues brunes ayant poussé en plein milieu du trottoir qui se trouve devant le musé des pianos à queue fabriqués avec des matériaux recyclés provenant des écailles de queue de sirènes qui ont eu la chance de se faire capturer il y a de cela plus de 4,6 milliards d'années, soit avant même que la Terre ne soit née, par des méchants Mouctatikawawasus camucus, ancêtres de nos ti-voisins extra-terrestres. C'est quoi qu'elles crissaient là les sirènes? Ben j'm'en sacre esti, y'a mon nez qui vient de fourrer dans le volant du monsieur qui l'air de trouver ça vraiment drôle. Pis moi aussi.